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Suivez nos conseils pour bien vendre votre affaire

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Que ce soit pour le cédant ou pour le repreneur, l’évaluation d’une affaire est une opération délicate. Olga Romulus, expert-comptable, à la direction des relations extérieures du groupe Fiducial, nous décrit les étapes à franchir et les différentes méthodes possibles.

Comment aborder l’évaluation d’une affaire ?
La première chose à savoir, c’est que la cession d’une affaire se prépare au moins deux ans à l’avance. Il s’agit de vendre le travail d’une vie, donc il faut prendre des mesures avant de se lancer dans cette opération. Afin de se donner le temps de corriger les points faibles…
Par exemple, si vous possédez un salon de coiffure depuis 20 ans, celui-ci ne sera peut-être plus au goût du jour…Il n’aura pas de bornes Wi-Fi, pas de fauteuils massant, ni de borne pour recharger son téléphone…des éléments qui sont présents aujourd’hui dans les salons plus modernes.

L’évaluation ne fait pas le prix, c’est un point de départ pour les négociations

Sur quels aspects faut-il se pencher ?
Après il faut étudier si vous avez plus intérêt à vendre votre fonds de commerce ou les parts de la société, ce qui n’aura pas les mêmes implications. Le cédant, qui part à la retraite, peut trouver un intérêt à vendre sa société. « Il se dit : j’arrête, je vends tout et je passe à autre chose. » Mais pour un repreneur, racheter une société est un peu plus complexe. Cela peut être un point de discussion. Ayant le coût fiscal de la plus-value, le cédant doit bien étudier le régime des plus-values de cession. Le repreneur aura lui aussi des coûts à supporter, tels que les droits de mutation. Mais ce sont des coûts officiels, il n’y a pas d’optimisation possible.

Quelles sont les différentes méthodes pour évaluer un commerce ?
Ensuite, ce sera l’étape de l’évaluation proprement dite. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées. L’évaluation peut se faire selon un pourcentage du chiffre d’affaires, défini par secteur d’activité. Comme le pratiquent les Editions Francis Lefebvre. Par exemple, pour une boulangerie-pâtisserie, le fonds s’évaluera entre 60 à 110 % du CA HT par an. Avantage de cette méthode : elle est simple et facile à calculer. En revanche, la fourchette est sans rapport avec la rentabilité de l’entreprise.
Celle-ci est prise en compte par une autre méthode, qui doit être réalisée par un professionnel, généralement un expert-comptable. On applique à l’EBE (Excèdent brut d’exploitation) retraité un coefficient qui va de 1 à 10. Si l’on est dans un environnement fragile, on sera plutôt autour de 1, si l’environnement est stable, on sera autour de 10. Dans le cas d’une boulangerie, dont l’EBE retraité est de 50 000 euros par an, dans un environnement plutôt bon, on appliquera un coefficient 5 et la boulangerie sera valorisée à 250 000 euros. La rentabilité est un critère très important, d’autant que le repreneur aura une pression financière en raison de son emprunt à rembourser.

Comment menez-vous cette opération chez Fiducial ?
Une fois ce travail effectué, il faudra procéder à l’audit du commerce à vendre. Chez Fiducial, nous menons un diagnostic en cinq points : commercial, humain, juridique, financier et investissement (accès handicapés). En effet, si l’établissement n’est pas aux normes, cela risque de faire baisser la valeur du fonds. Sur ces cinq grands thèmes, il y a une quarantaine de questions, que nous pondérons par un coefficient au bout de la chaîne.
Mais attention, cette évaluation ne fera pas le prix, mais une fourchette dans laquelle pourront se mener les négociations. Elle permet de donner des arguments au repreneur et au cédant, d’être un point de départ des négociations.

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